mercredi 12 avril 2017

Rendez-vous du 16 au 24 mars 2018 (1)

FIFF 2018, du 16 au 24 mars, à noter dans vos agendas 2018, car

« Pendant la semaine du FIFF (Festival International de Films de Fribourg) c’est comme si notre belle petite ville devenait plus gentille encore. » François

Depuis plus de 30 ans maintenant, à Fribourg, le printemps arrive avec le FIFF. Des fleurs du monde entier viennent s’épanouir dans nos salles obscures. Des fleurs inconnues, à chaque fois renouvelées. . D’intenses parfums exotiques font surgir devant nos yeux d’indigènes des visions inimaginables sous nos latitudes. Et dans le même temps, elles nous dévoilent des plantes locales à la floraison inattendue. Leur grande diversité garantit un moment de bonheur pour chacun. Il y a :

-       Les grandes fleurs qui dépassent, au parfum capiteux : les films en compétition
-       Les petits carrés d’essences subtiles et puissantes à la fois : les courts métrages
-       Le parterre d’espèces de même catégorie : le cinéma de genre  (cette année, les histoires de fantômes)
-       La serre d’analyses des plantes : décryptage (cabinet de curiosités)
-       Le massif des « porte-greffes » : diaspora (2017: les choix de Myret Zaki et l’Egypte)
-       La plate-bande des « immortels » : hommage à… (2017: les choix de Freddy Buache)
-       Le carré des jeunes pousses exotiques : nouveau territoire (2017 : le Népal)

-       La pelouse de l’artiste (2017 : Douglas Kennedy)

J’ai débuté ce festival avec The Ghost and Mrs Muir, de Joseph Mankiewiecz. Un film culte que je regarde à chaque fois qu’il passe à la télévision. Pouvoir le voir sur grand écran fut le plus grand cadeau que le FIFF m’a offert cette année.
Dans ce film noir blanc de 1947, tout est beau : l’image en elle-même, les paysages, le son, les personnages, l’histoire – romantique à souhait - et sa fin. Pour vous faire envie, voici les thèmes abordés : le combat de la femme pour son indépendance ; l’influence de l’environnement sur notre vision de la vie, du monde, et sur notre imagination ; l’amour, la mer, l’écriture. A partir de cette histoire d’amour entre la locataire d’une jolie maison sur les falaises de Whitecliff et le fantôme du capitaine à qui elle appartenait, des thèmes universels sont soumis à notre propre interprétation. Et celle-ci se renouvelle avec le temps et nos expériences de vie.







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