C'était il y a presque un demi-siècle...
En congé de week end prolongé, la famille prend grand plaisir à me faire découvrir mon nouvel environnement. A la station d’essence, je fais connaissance avec les « gallons » et un plein d’essence trois fois moins cher que dans notre pays. Au supermarché du village ouvert sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vint-quatre, Connie fait des provisions pour toute la semaine. À la caisse, un employé remplit de très grands sacs de papier kraft, les mêmes que dans les vieux films américains. En Suisse, ma mère fait ses achats à l’épicerie du village et malgré le nombre important de personnes à table à chaque repas, elle n’achète que peu de choses (café, thé, sucre et produits de nettoyage) car nous vivons des produits de la ferme et du jardin. Ici beaucoup d’aliments sont « enriched » comme le lait, le beurre, la farine. Je découvre le jus d’orange concentré congelé, les corn flakes et un choix énorme d’autres céréales sucrées du matin, le beurre de cacahuètes, les pancakes et le sirop d’érable, le petit déjeuner gargantuesque de Bob avec ses œufs au bacon, cassoulet, champignons et tomates à la poêle, saucisses et röstis. On est bien loin des tartines au beurre et confiture avec la tasse de café au lait du matin de toute ma famille. Repas de midi et repas du soir sont inversés. A midi invariablement des sandwichs confectionnés avec du pain toast (le seul que l’on trouve ici) dans ses différentes versions plus ou moins complets et enrichis, sandwichs au thon, aux œufs mais le plus souvent au beurre de cacahuètes en variantes sucrées ou salées.
En congé de week end prolongé, la famille prend grand plaisir à me faire découvrir mon nouvel environnement. A la station d’essence, je fais connaissance avec les « gallons » et un plein d’essence trois fois moins cher que dans notre pays. Au supermarché du village ouvert sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vint-quatre, Connie fait des provisions pour toute la semaine. À la caisse, un employé remplit de très grands sacs de papier kraft, les mêmes que dans les vieux films américains. En Suisse, ma mère fait ses achats à l’épicerie du village et malgré le nombre important de personnes à table à chaque repas, elle n’achète que peu de choses (café, thé, sucre et produits de nettoyage) car nous vivons des produits de la ferme et du jardin. Ici beaucoup d’aliments sont « enriched » comme le lait, le beurre, la farine. Je découvre le jus d’orange concentré congelé, les corn flakes et un choix énorme d’autres céréales sucrées du matin, le beurre de cacahuètes, les pancakes et le sirop d’érable, le petit déjeuner gargantuesque de Bob avec ses œufs au bacon, cassoulet, champignons et tomates à la poêle, saucisses et röstis. On est bien loin des tartines au beurre et confiture avec la tasse de café au lait du matin de toute ma famille. Repas de midi et repas du soir sont inversés. A midi invariablement des sandwichs confectionnés avec du pain toast (le seul que l’on trouve ici) dans ses différentes versions plus ou moins complets et enrichis, sandwichs au thon, aux œufs mais le plus souvent au beurre de cacahuètes en variantes sucrées ou salées.
Le souper est servi aux enfants en fin de journée et quand ils sont
couchés, nous adultes, nous installons devant la télévision, chacun dépliant sa
petite table devant soi pour y déposer son assiette. On peut aussi acheter des « TV Diner » sorte de
plat individuel compartimenté avec menu complet. Le jour de mon anniversaire,
la famille m’emmènera dîner chez McDonald. Ils ne croient pas qu’il n’y en a pas
en Suisse (le 1er sera ouvert à Genève en 1976).
Pour un salaire de dix dollars par semaine, je suis chargée de
faire le ménage, la lessive et m’occuper des enfants. Mais Lizzie et Larry vont
à l’école chaque jour de huit heures à quatorze heures et Debbie va au jardin
d’enfants dans une ferme pendant ces mêmes heures. Ils emportent un sandwich au « peanutbutter » avec
un petit berlingot de lait dans leur jolie « lunchbox ». Le repas du
soir est préparé par les parents. Quant au ménage, je suis tellement habituée à
y travailler dur dans la ferme de mes parents que nettoyer les pièces ici
ressemblent à un jeu. En ce qui concerne la lessive, je dois la faire tous les
jours mais on met tout dans la machine, on saupoudre d’un peu de lessive et le
programme de lavage ne dure qu’un petit quart d’heure. Puis on met tout au
séchoir. On ne connaît pas le repassage !
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