vendredi 12 février 2016

Punta Arenas (saut de puce aéronautique en Patagonie chilienne)

Punta Arenas
Du 29 au 31 janvier 2016
Un désir d’extrême sud et pas le temps d’y aller en bus. Et puis, comment y aller au sol ? Depuis Porto Montt ça a vraiment l’air compliqué : on essaiera une autre fois.

Nous survolons des zones désertiques et admirons de haut les glaciers trouvant leur limite dans la mer. Deux jours plus tard, une excellente visibilité et un pilote passionné par la région, nous permettrons d’admirer et de suivre d’en haut (enfin presque parce que nous n’avons pas les sièges près du hublot et certains dorment avec le store baissé… ici aussi !) ce relief de péninsules, lagunes glaciaires et autres canaux, avec lacs et sommets enneigés.



Punta Arenas est un port qui eut son importance avant l’ouverture du canal de Panama. Il est situé dans le détroit de Magellan (Magallanes en espagnol) dans la Patagonie chilienne.
On s’était préparée au froid : il faisait 15 – 16°. En fait l’atmosphère qui y règne ressemble beaucoup à un jour d’été en Ecosse (c’est la même latitude que Manchester… mais au sud): même lumière, même air vivifiant sous un léger courant.
A Punta Arenas, la température varie très peu durant l’année : amplitude thermique 9,4° entre le mois le plus froid et le mois le plus chaud. Peu de pluie mais du vent, un vent qui peut être extrêmement violent (on n’a pas vu de chat emporté par le vent, nous !)
50 % de la population est d’origine croate et les autres sont Allemands, Britaniques, Espagnols, Français, Italiens et Suisses. (Au cimetière on a vu des tombes de familles Thurler, Pittet ou encore Baeryswyl (avec 2 y) !
On y vit de l’activité portuaire, de l’élevage de moutons et de tourisme.

Punta Arenas Chili
Ce qui fait le charme de cette ville : la lumière limpide (selon le petit Robert : « dont rien ne vient troubler la transparence ») ; ses maisons colorées, même les toits, comme un patchwork de soie bigarré sur fond de bleu outremer, vu depuis le haut de la ville ; son bord de mer de même que les parcs du centre ville. Et puis le cimetière. Magnifique avec ses allées aux cyprès taillés comme de grands plumeaux tous identiques.



Ici on aurait dû louer une voiture pour aller faire un tour dans la campagne ou prendre le bus pour aller visiter la petite ville de Puerto Natales et, en passant, admirer le paysage de cette région.  Mais on avait très peu de temps, on a suivi les guides de voyage : on était dans l’extrême sud, alors on avait réservé une excursion pour aller voir les pingouins !!!

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