Punta Arenas |
Du 29 au 31 janvier 2016
Un désir d’extrême sud et pas le
temps d’y aller en bus. Et puis, comment y aller au sol ? Depuis Porto
Montt ça a vraiment l’air compliqué : on essaiera une autre fois.
Nous survolons des zones désertiques
et admirons de haut les glaciers trouvant leur limite dans la mer. Deux jours
plus tard, une excellente visibilité et un pilote passionné par la région, nous
permettrons d’admirer et de suivre d’en haut (enfin presque parce que nous
n’avons pas les sièges près du hublot et certains dorment avec le store baissé…
ici aussi !) ce relief de péninsules, lagunes glaciaires et autres canaux,
avec lacs et sommets enneigés.
Punta Arenas est un port qui eut son
importance avant l’ouverture du canal de Panama. Il est situé dans le détroit
de Magellan (Magallanes en espagnol) dans la Patagonie chilienne.
On s’était préparée au froid :
il faisait 15 – 16°. En fait l’atmosphère qui y règne ressemble beaucoup à un
jour d’été en Ecosse (c’est la même latitude que Manchester… mais au sud):
même lumière, même air vivifiant sous un léger courant.
A Punta Arenas, la température varie
très peu durant l’année : amplitude thermique 9,4° entre le mois le plus
froid et le mois le plus chaud. Peu de pluie mais du vent, un vent qui peut
être extrêmement violent (on n’a pas vu de chat emporté par le vent, nous !)
50 % de la population est d’origine
croate et les autres sont Allemands, Britaniques, Espagnols, Français, Italiens
et Suisses. (Au cimetière on a vu des tombes de familles Thurler, Pittet ou
encore Baeryswyl (avec 2 y) !
On y vit de l’activité portuaire, de
l’élevage de moutons et de tourisme.
Punta Arenas Chili |
Ce qui fait le charme de cette
ville : la lumière limpide
(selon le petit Robert : « dont rien ne vient troubler la
transparence ») ; ses maisons colorées, même les toits, comme un
patchwork de soie bigarré sur fond de bleu outremer, vu depuis le haut de la
ville ; son bord de mer de même que les parcs du centre ville. Et puis le
cimetière. Magnifique avec ses allées aux cyprès taillés comme de grands
plumeaux tous identiques.
Ici on aurait dû louer une voiture
pour aller faire un tour dans la campagne ou prendre le bus pour aller visiter
la petite ville de Puerto Natales et, en passant, admirer le paysage de cette région. Mais on avait très peu de temps, on a
suivi les guides de voyage : on était dans l’extrême sud, alors on avait
réservé une excursion pour aller voir les pingouins !!!
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