Trajet sur la carte du parcours Salta - San Pedro de Atacama |
Notre bus part de Salta à 01 :00
Andesmar (notre compagnie de bus) |
C’est l’heure de notre première tasse
d’infusion de feuilles de coca (une tasse toute les heures et demi) parce qu’à
nos âges respectables nous craignons le mal d’altitude. Une infusion car on ne
se voyait pas chiquer notre boulette de feuilles de coca comme les indigènes. (Nous
avions demandé des infos à ce propos à Cafayate).
Paseo de Jama - San Pedro de Atacama |
Des petits sachets de feuilles de
coca séchées (10 pesos argentins pour deux litres d’infusion) on en trouve sur
tous les étals de Cafayate, Salta et San Pedro de Atacama (ici on trouve même
la coca sous forme de bonbons à sucer. Un pharmacien nord-américain, rencontré
là, nous dit avoir acheter des comprimés de coca en pharmacie. Dans notre hôtel "bien comme il faut" à San Pedro de Atacama, l’infusion de coca était en bonne place sur le
buffet du petit déjeuner.
En fait nous n’avons jamais vu des
personnes souffrir de ce mal d’altitude durant tout notre voyage et nos
excursions à plus de 4400 m. (4800 m après le passage du Paseo de Jama selon un cycliste français rencontré à San Pedro de
Atacama qui a photographié son altimètre, n’en croyant pas ses yeux)
Salar (photo prise à travers la vitre du bus) |
Pour en revenir au trajet, nous avons manqué tout le versant argentin car il faisait nuit. Le jour se lève deux heures avant un arrêt très fastidieux à la douane :
1. douane argentine
2. douane chilienne où l’on reçoit un visa (ça ressemble à un
ticket de caisse)
3. passage au scanner de tous les bagages (sortis du bus par le
chauffeur lui-même !)
Par ailleurs, rien d’intéressant à
photographier… pour une fois qu’on s’arrête !
Salar |
La descente vers San Pedro de Atacama
nous permet d’admirer de magnifiques salars
au pied de collines très douces à l’aspect et la couleur de la peau des gens
d’ici. Un ou deux sommets enneigés dans le très lointain ; des flamands
roses et quelques vigognes au loin. Pour info :
- vigogne = camélidé sauvage vivant à plus de 3500 m
- guanaco = camélidé, domestiqué, vit en dessous de 3500m
- lama = croisement des deux précédents
- alpaga = croisement du lama et du guanaco. Ne supporte pas le
désert, devient malade et meurt.
On arrive à San Pedro de Atacama avec
presque deux heures de retard sur l’horaire prévu.
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